Title: Réponse Author: Anonymous Pastebin link: http://pastebin.com/VjycMH9Q First Edit: Wednesday 18th of May 2016 01:11:17 AM CDT Last Edit: Wednesday 18th of May 2016 01:11:17 AM CDT Émerger des brumes de l'inconscience est une expérience étrange, souvent déplaisante et désagréable. Un mélange entre sortie d'un sommeil sans rêve forcé dont la cause nous est floue sur le moment, et une sévère gueule de bois a en faire pâlir un ours. Et Celestia sait que les ours picolent. Néanmoins, sans en être une habituée, Applejack n'était pas novice en matière de "tomber dans les pommes", avec toute la honte que ce jeu de mot éculé lui apportait à chaque fois qu'elle y pensait, et ce réveil à la fois difficile et soulageant -preuve que l'on est ni mort ni enfoncé dans le coma- ne lui faisait presque rien, du moment qu'elle suivait ses réflexes. Première question : où ? Facile, un hôpital, dans une chambre qu'elle a visité plus que de raison. Son métier pouvait sembler simple a ceux qui ne le comprennent pas, il n'en restait pas moins risqué, sans compter la manie de la fermière de se mettre encore plus en danger pour des raisons diverses. Dans un lit d'hôpital, donc, avec le minimum vital autour d'elle. Même pas une perfusion. Donc, ce n'était pas pendant une longue période. D'où la deuxième question : quand ? Un rapide coup d'œil à l'horloge accrochée au-dessus de la porte de la chambre -qu'elle partageait par ailleurs avec deux autres lits vides- lui indiqua que c'était la fin de l'après-midi, constat confirmé par le soleil couchant a travers la fenêtre. La date, elle, correspondait vaguement à son dernier souvenir, donc, c'était le même jour, en fin d'après-midi. Venait la dernière question : comment ? Ou pourquoi, selon les goûts. L'esprit encore  brumeux, la ponette eut du mal a réorganiser ses souvenirs, et la cause de son état restait floue. Dans ce cas, une seule solution : se repasser la journée dans l'ordre.   Ce matin s'était déroulé comme tous les autres, un réveil peu aisé mais automatique à l'aube, suivi d'une grande tasse de café pour s'éveiller les sens. Une fois l'esprit sorti du coltard, la fermière était remontée à l'étage, saluant au passage son grand frère qui s'en allait lui aussi prendre son coup de fouet liquide, et s'était dirigée vers la chambre de sa petite sœur encore endormie. Elle l'avait réveillée, comme à son habitude, d'un petit bisou sur la joue et de mots soufflés à son oreille, qui avaient arraché en douceur la pouliche a son monde onirique. Puis, laissant la petite se lever à son rythme, Applejack était rentrée dans sa chambre et avait pris une douche, dont l'eau tiède revigorante coulant le long de sa crinière, stagnant dans le creux de son dos avant de descendre paresseusement le long de ses jambe acheva de la réveiller. Applejack adorait les douches, même si elle n'en parlait jamais, et surtout pas à Rarity qui aurait eu vite fait d'en profiter pour faire des commentaires... Raritesque. Pour se réveiller le matin ou se débarrasser de sa couche de crasse le soir, une bonne douche faisait toujours du bien. Et puis, c'était à peu près le seul moment de la journée où elle passait devant un miroir pendant un temps prolongé, et s'autorisait parfois une réflexion "superficielle", se demander, l'espace d'une fraction de seconde, si elle était "jolie". Pensées rapidement relayées au second plan pour parer à l'urgence immédiate : prendre un vrai petit déjeuner, et en plus ça sent bon en bas. Donc, exit les considérations corporelles, on s'attache la crinière, la queue, on choppe le Stetson et on rejoint le reste de la famille, unie autour de petits plats matinaux concoctés par Granny Smith. Ensuite de quoi, c'était l'heure d'aller travailler, d'autant que les taches ne manquaient pas en ce moment, loin de là. Un bisou sur le front d'Applebloom avant que celle-ci ne parte en courant vers l'école de Cherilee, et le frère et la sœur, marchant d'une même cadence, s'avancent vers le verger afin de concrétiser la promesse d'une récolte abondante, à condition de respecter la quantité de travail astronomique à abattre en aussi peu de temps.   C'est a ce moment qu'Applejack s'aperçut qu'elle avait du recevoir un coup sur le crâne. D'une, une douleur s'était réveillée a l'arrière de sa tête, et elle y avait trouvé une bosse, et de deux, elle s'était mise à penser de façon vraiment trop... Raritesque ? Donc, en bref, elle s'était préparée le matin et était partie travailler. Bon. Mais qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Là, les souvenirs étaient un peu confus. Son boulot était fait majoritairement par automatisme, et ses pensées avaient pas mal divergé pendant ce temps-là. La matiné avait dû relativement bien se passer, et suivant la routine, elle et Big Mac auraient dû manger un sandwich sur place à midi. Ah, oui, c'était là que ça divergeait. Alors qu'ils allaient se mettre à leur pause déjeuner, Rainbow était apparue et flûte Redheart venait d'entrer.   L'infirmière passa la moitié de son corps dans la salle, et planta son regard sur la fermière alitée. Immédiatement, son visage se durcit, et elle pénétra entièrement dans la salle avant de refermer derrière elle. Se dirigeant vers la patiente, elle jeta des coups d'œil en direction des autres lits pour vérifier qu'ils étaient toujours bien faits, puis contourna celui de la ponette pour observer les écrans. Un silence s'installa, durant lequel Redheart ne décrocha pas le regard du matériel divers censé donner l'état de la malade, laquelle n'osait pas ouvrir la bouche, attendant le verdict. Enfin, il fallut que la ponette blanche se tourne vers Applejack pour l'ausculter, et plaça sans lever les yeux vers elle un sabot sur son cœur, attendant quelques secondes avant de palper d'autres endroits de sa poitrine. Applejack, intimidée, la regardait faire, un peu surprise par le visage fermé qu'affichait l'infirmière et le  professionnalisme froid de ses gestes. Enfin, Redheart termina son analyse et croisa enfin le regard de la fermière : -Tu sais pourquoi tu es là ? -Pas bien, non. Un coup sur l'crâne, je crois. -C'est ça. Tu as encore mal ? -Nah, pas vraiment, sauf si j'appuie sur la bosse. M'est arrivé quoi ? -C'est pas bien clair. Dash t'as ramenée ici inconsciente, et tu la connais quand il s'agit de donner des explications. Apparemment, elle t'as demandé d'aider l'équipe météo a capturer un nuage coloré récalcitrant, et il t'a fait tomber une poutre sur la tête. -Un... Nuage... M'a fait tomber une poutre sur l'ciboulot ? -On est en train de chercher Discord pour des explications. Applejack resta silencieuse. S'être faite mise K.O. par un nuage avait quelque chose d'à la fois inédit et humiliant. La ponette hésitait à en rire mais l'air de l'infirmière lui indiqua que ce n'était peut-être pas le bon moment. Finalement, elle demanda : -Et j'peux partir quand ? Redheart soupira : -A priori, tu n'as pas de séquelles. Je pense que tu peux partir là, maintenant. -Super ! fit la terrestre orange en repoussant ses couvertures. Merci. Là-dessus, elle sauta au sol, vérifiant par-là également qu'elle avait récupéré son équilibre, attrapa son Stetson au passage et se mît à marcher tranquillement vers la sortie. Mais avant d'atteindre la porte, des chuchotements lui firent pivoter les oreilles en arrière, et elle tourna la tête : -Quoi ? Redheart leva la tête, surprise. -Non, non, rien. Son visage trahissait cependant l'état contraire, et ses yeux, loin de l'impassibilité qu'ils affichaient jusqu'alors, montraient une profonde tristesse. Applejack se retourna. -Qu'est-ce qui se passe, sucre d'orge ? Redheart baissa les yeux, hésitante, puis finalement lâcha : -Je veux juste savoir s'il y a encore quelque chose entre nous. Applejack ouvrit de grands yeux surpris, mais avant d'avoir pu dire un mot, l'autre enchaîna : -Je sais que notre relation n'est pas figée, je sais que tu n'as pas envie qu'on sorte sans arrêt ensemble, que tu veux qu'on ait nos libertés chacune de notre côté, mais... Est-ce que tu m'aimes encore, au moins ? La fermière, désemparée, hésitait sur la réponse à donner, sachant pertinemment qu'il n'y en avait pas de bonne. Elle se donna une claque mentale pour avoir oublié -car oui, elle l'avait purement et simplement oublié- sa relation avec l'infirmière. -Je.. Je... On a beaucoup de travail à la ferme, et... Et pas la peine de chercher d'excuse, je sais pas mentir, pensa-t-elle. Elle finit par baisser la tête. -Désolée, sucre d'orge, mais c'est vraiment le rush en ce moment et j'ai fait passer tout le reste avant. J'avais d'autres choses en tête. -Ça ne répond pas à ma question. Redheart soupira. -Tu ne passes même plus dire bonjour, et tu ne te blesses plus assez gravement pour qu'on reste quelques jours ensemble... Pas un petit mot, ou quoi que ce soit. J’en finis par me demander si c’est terminé entre nous. Applejack s'approcha doucement de Redheart, l’air penaud. -Jamais d’la vie. Chuis désolée d’avoir fait passer l’boulot avant toi, sucre d’orge, mais je te jure qu’c’est pas fini. Jamais. -Quelle preuve j’en ai? Devant l’air renfrogné de la ponette, Applejack sentit quelque chose fondre en elle. Il y avait un truc, dans ses yeux fuyant et sa moue fermée, de terriblement attirant, qui réveillait dans l’esprit de la jument orange des sentiments qu’elle avait négligés ces dernières semaines. Comment avait-elle pu se permettre d'oublier cette petite ponette blanche avec ces grands yeux bleu clairs ? A la vue de sa crinière rose élégamment rassemblée en un chignon qui lui donnait un air professionnel, sur laquelle trônait un petit chapeau d'infirmière discret mais terriblement mignon, des fantasmes entremêlés de souvenirs oubliés se mirent à traverser l'esprit de la fermière, et une étrange sensation de chaleur commença a lui prendre au bas-ventre, lui rappelant que ça faisait définitivement trop longtemps qu'elle avait laissé ses désirs au placard pour son travail. Et à mesure qu'elle se rapprochait du corps de son amante, le désir se muait en besoin, d'abord lointain, puis, petit à petit, de plus en plus irrépressible. Arrivée a portée de souffle de la ponette blanche, Applejack n'avait qu'une seule envie : faire l'amour, là, maintenant, car elle ne tiendrai sûrement pas jusqu'à la fin du service de l'infirmière. Plantée devant Redheart qui fermait les yeux en attente d'un baiser, la fermière réfléchit rapidement. Puis, sans crier gare, elle plongea la tête entre les pattes avant de la jument et la hissa sur son dos. L'infirmière poussa un petit cri de surprise, mais, sans paraître s'en soucier, Applejack fonça vers la salle de bain de la chambre la ponette sur le dos. Une fois arrivée a l'intérieur, elle déposa Redheart déboussolée à côté de la cabine de douche, se retourna pour fermer la porte a clé, se retourna une nouvelle fois pour ouvrir les robinets a fond, et enfin, se jeta sur la jument blanche pour lui plaquer ses lèvres contre les siennes.   La température commençait déjà a monter dans cette pièce étroite, et le miroir se couvrait de buée à mesure que la vapeur envahissait la salle de bain, réduisant la visibilité. Mais les deux ponettes n'en avaient cure. Les yeux fermés, elles goûtaient chacune les lèvres de l'autre avec une série de courts baisers happant les lèvres de l’être aimé, entrecoupés de souffles qu’elles captaient avant de taire leur partenaire en déposant à nouveau leur bouche l’une contre l’autre. Dans la chaleur moite de la salle de bain qui ressemblait de plus en plus à un hammam, les ponettes sentaient le sang empourprer leur visage, autant pour la chaleur que pour la montée de leur désir. Chacune sentait le corps de l’autre contre le sien, une fine pellicule de sueur mêlée de vapeur commençant déjà à souiller leur poil. Redheart passa ses pattes avant au-dessus des épaules d’Applejack, et lui enserra le cou afin de la presser plus fort contre elle, l’embrassant avec passion tout en inspirant avec force. La fermière avait passé ses sabots dans le creux du dos de la jument blanche, et maintenait leurs deux corps aussi collés que possible, de telle sorte qu’elle parvenait à sentir son coeur battre la chamade. Cette sensation contre sa poitrine l’encouragea à aller plus avant, et elle quitta la bouche de son amante puis lui déposer les lèvres successivement sur la joue, puis de descendre sur l’arête de sa mâchoire, et de continuer son chemin dans le creux de son cou. A chacune des pressions de ses parties charnues, Redheart inspirait d’aise, son corps se tendant sous le plaisir que cela lui procurait. Presque imperceptiblement, les pattes arrière de l’infirmière se déplaçaient, enserrant petit à petit la jambe arrière droite de la ponette orange. Applejack continua sa descente, et se mit à embrasser à de multiples reprises le cou de sa bien-aimée. Inspirant de plus en plus fort à chaque fois, Redheart déplaça l’une de ses pattes vers la nuque de la fermière, et lui caressa l’échine. Puis, dans un moment de lucidité, la ponette immaculée attrapa le Stetson de la blondinette avec les dents et l’envoya à l’autre bout de la salle et, de son autre sabot, lui retira le noeud qui lui attachait la crinière. Immédiatement, les crins tombèrent de chaque côté de sa nuque et sur ses épaules, et Redheart passa son sabot à travers eux, avant de baisser la tête pour embrasser le sommet du crâne d’Applejack. A ce moment, elles entendirent du bruit venant du dortoir, et elles se figèrent, Redheart fixant la porte et Applejack, les lèvres encore plongées dans la fourrure de l’infirmière, tendant l’oreille. Une voix fluette lança dans le vide : -Il y a quelqu’un ? Le souffle des deux ponettes était masqué par la douche, qui trahissait pourtant leur présence, ou du moins, celle d’Applejack. Celle-ci se dit qu’elle devrait répondre à la demande du médecin à l’extérieur, mais cela signifiait s’arracher, même temporairement, à l’odeur salée et la douceur des poils de Redheart. Et son corps le refusait. Des bruits de sabots s’approchèrent de la salle de bain, et des coups hésitant frappèrent contre la porte : -Applejack, tu es là ? D’une caresse, Redheart fit signe à la ponette orange pour qu’elle réponde. Ecartant sa tête à contrecoeur, celle-ci dit en direction de la porte. -Ouais. J’prends ma douche. -Ah, d’accord. J’avais cru entendre un cri. -C’est rien... Je... J’ai glissé. De l’autre côté, il y eut un silence, et Applejack se demanda si, une fois de plus, son incapacité à mentir l’avait trahie. Mais finalement : -D’accord. Au fait, tu pourras sortir dès aujourd’hui, normalement. Redheart était partie pour te faire un petit check-up, mais elle a dû être prise par autre chose. Applejack ne put s’empêcher de sourire, et de lever les yeux vers l’infirmière aux joues rouges, qui haussa légèrement les épaules tout en caressant la crinière de la fermière. -Bon, et bien je te laisse. Passe par l’accueil pour signer les papiers habituels. -’Kay Sur ce, les pas s’éloignèrent de la porte, et les deux ponettes attendirent en silence jusqu’à ce qu’elles entendent le claquement de l’entrée du dortoir. Applejack leva alors les yeux vers sa compagne : -”Prise par autre chose”, hein ? Redheart sourit en dévoilant ses dents blanches : -Une urgence à régler. -Un check-up, c’est ça ? -Oui. Et d’ailleurs... Redheart pris le visage de la jument en coupe, et l’apporta au sien pour l’embrasser. Prenant appui sur le mur, Applejack se grandit pour mieux l’atteindre, et plaquer son museau contre celui de son amante tout en lui retirant son chignon, laissant tomber sa crinière rose et humide autour de son visage. Sa langue passa entre ses lèvres entrouvertes et vint caresser doucement celles de l’infirmière, qui les ouvrit à son tour. Elle s’échangèrent un baiser profond, passionné, le faisant durer au maximum sans avoir à reprendre leur respiration tout en se caressant mutuellement, le contact du corps de leur partenaire contre le leur procurant des vagues de chaleur qui ne devaient rien à la douche qui continuait de couler à côté d’elles. Pendant leur étreinte, Applejack sentait  le bas-ventre de Redheart, désormais collé à sa jambe tellement elle l’enserrait avec ses propres pattes postérieures, se mettre à frotter contre elle. Accompagnant son mouvement, Applejack se mit à doucement remuer son membre, arrachant des soupirs d’extase à sa compagne. La fermière s’écarta un peu de Redheart qui s’appuyait contre le mur, les yeux fermés et la bouche entrouverte, et posa un sabot contre sa poitrine. Elle baissa ensuite la tête pour lui embrasser l’épaule, tout en descendant sa patte le long de son sternum, pour ensuite lui caresser le ventre. Devinant ses intentions, Redheart, les yeux toujours fermés, profitant au maximum des caresses de sa partenaire, relâcha la tension dans ses jambes et s’écarta un peu. Applejack en profita pour descendre son sabot plus bas encore, et le corps de la jument blanche frémit alors qu’elle frôlait son bas-ventre. La fermière embrassa à nouveau le creux du cou de Redheart alors qu’elle se mettait doucement à masser le sexe de celle-ci, et elle la sentit se contracter contre elle, son sabot qui lui caressait la crinière se crisper contre sa nuque alors que l’autre se posait par terre, tendu. Les soupirs d’aise qui s’échappaient de sa bouche à peine ouverte se muaient parfois en des sons plus tangibles, qu’elle tentait de taire sans toutefois parvenir à les retenir quand Applejack touchait un endroit sensible. Son corps se mit à onduler au rythme des caresses de la fermière sans qu’elle ne puisse vraiment le contrôler, cherchant l’amour et le plaisir à la source. A chaque mouvement, la ponette orange appuyait un peu plus ses faveurs, glissant de plus en plus profondément dans l’intimité de son amante, puis la quittant pour frotter dans le même mouvement l’organe des plaisirs, ce qui déclenchait chez l’infirmière un surplus de tension, l’obligeant à serrer les dents pour retenir ses cris d’extase, alors que son visage avait tourné au cramoisi. Puis le manège recommençait, chaque seconde plus intense, apportant à chaque fois plus de plaisir. Redheart se mit à avoir des petits mouvements incontrôlés alors qu’elle étouffait un mugissement au fond de sa gorge, et sa patte se mit à caresser la nuque d’Applejack avec plus d’intensité. La ponette orange quitta alors le cou de sa partenaire, et se déplaça de façon à placer une jambe de l’infirmière de chaque côté de son propre corps, leurs sexes presque en contact. Elle enserra Redheart contre elle, l’embrassant avec fougue, alors qu’elle se mettait à faire des mouvements de va-et-vient avec son bassin, frottant le bas-ventre de la ponette à la limite de l’extase avec ses poils. Contre son visage, elle sentait le souffle de plus en plus court de l’infirmière, qui serrait de plus en plus ses pattes contre elle et accélérait le mouvement de son corps. Finalement, Redheart mis fin au baiser et serra Applejack contre elle de toutes les forces de ses muscles tendus, les yeux mi-clos, et la bouche entrouverte sur un cri silencieux, alors que son corps s’agitait de soubresauts. Applejack la maintint contre elle pendant son orgasme, plongeant son museau dans la crinière torsadée de sa bien-aimée pour respirer son odeur. Après quelques secondes, la tension se relâcha dans le corps de Redheart, qui s’adossa au mur, les yeux fermés, et pris une grande inspiration. Applejack déposa un léger baiser sur ses lèvres, qui lui fut rendu immédiatement, et l’infirmière rouvrit lentement les yeux. Les deux amantes se contemplèrent un long moment, le sourire aux lèvres, sans un mot. Redheart avait perdu son chapeau d’infirmière, sa crinière se plaquait contre son visage humide et rayonnant, descendant jusqu’à un peu au-dessus des épaules. Ses yeux bleu clair trahissant une légère fatigue fixaient les émeraudes qui ornaient le visage d’Applejack. Elle tendit son sabot vers la fermière, et lui caressa doucement la joue, passant au-dessus de ses tâches de rousseurs qui lui donnait cet air si particulier. Sa crinière couleur paille touchait presque le sol dans la position où elle était, et était à peine torsadée par l’humidité. -A.J.... -Oui, mon sucre ? -Je t’ai déjà dit que tu étais belle ? Le rouge monta immédiatement aux joues d’Applejack, malgré qu’elle soit déjà terriblement excitée. Redheart s’approcha d’elle et lui déposa un baiser sur les lèvres, puis un autre, et un autre, avec une douceur amoureuse qui fit reprendre un rythme anormalement élevé au coeur de la fermière. -Au fait, dit-elle, interrompant la preuve d’amour que lui apportait Redheart. -Quoi ? -J’ai toujours pas répondu. Et sur ce, elle apposa ses lèvres entrouvertes sur celles de la ponette blanche, et leur langue se remirent à effectuer une danse passionnée alors que les sabots caressaient les corps avec douceur. Puis, au bout de quelques secondes, Applejack s’écarta, porta son museau à l’oreille de Redheart, et murmura : -Je t’aime. L’intéressée sourit, heureuse, et embrassa Applejack dans le cou, avant de lui murmurer à son tour : -Ce n’est pas bien de gâcher de l’eau. Va prendre ta douche. Le coin de la bouche de la fermière se souleva, et dans un roulement oculaire, elle se releva en acquiesçant. Elle se tourna donc vers la cabine, et y entra, assaillie par l’eau chaude qui la relaxa immédiatement. Elle s’assit, le museau levé vers la pomme qui crachait de l’eau, et laissa couler le liquide bienfaisant le long de son corps, tenant de maîtriser le feu qui brûlait encore dans ses entrailles. Faire plaisir à Redheart lui suffisait amplement en soi, mais son corps n’était pas encore tout  fait satisfait. Elle se prit à espérer que l’infirmière retourne à ses occupations, ou du moins quitte la salle de bain, pour qu’elle puisse s’occuper d’elle-même, toute seule. Sa patte commençait déjà à se rapprocher imperceptiblement de son entre-jambe. Alors elle se retourna, afin de voir sa compagne se préparer -ce qui était agréable à regarder également- mais fut surprise de voir qu’elle se tenait juste en face de la cabine, l’observant. L’espace d’un instant, la fermière crut qu’elle avait deviné ses projets, mais rejeta immédiatement cette idée. Au lieu de cela, Redheart fit un pas en avant, et entra à son tour. Sous l’eau chaude qui ruisselait dans leurs crins, les deux ponettes s’échangèrent de nouveaux baisers, plus doucement, les yeux fermés. Le liquide s’écoulait sur leur visage, s’inflitrant dans l’interstice formé par leurs lèvres, et parfois bouchant leurs naseaux, les obligeant à retenir leur respiration. Leurs crinières collaient à présent à leurs visages, parfois leurs museaux, et Redheart passa un sabot sur le front de sa partenaire pour lui dégager la face, cependant Applejack n’en fit rien. Elle aimait les mèches qui barraient le visage de sa belle, lui donnant un petit côté à la fois sauvage et touchant, soulignant sa jeunesse que beaucoup oubliaient à cause de sa nature maternelle. Elles plongèrent une nouvelle fois dans le regard l’une de l’autre, Redheart, consciente des goûts de son amante, ne dégageant pas son visage de ses crins, et les disques bleus n’en étaient que plus attirants, tels des gouffres qui absorbaient les sentiments d’Applejack. Après un petit sourire, l’infirmière se pencha pour embrasser le creux cou de la ponette orange, puis descendit encore la tête pour atteindre sa base. Petit à petit, elle continua sa descente, frôlant de ses lèvres la poitrine mouillée de la fermière, puis encore plus bas, son ventre, révélant ses intentions à son amante. Elle n’avait pas l’intention de la laisser insatisfaite. Applejack bascula alors légèrement en arrière, posant ses pattes avant sur le sol dans son dos de sorte à ne pas gêner sa partenaire, dont le souffle chaud atteignait déjà la zone des plaisirs de la terrestre orange, y faisant monter une nouvelle vague de désir. Applejack bascula sa tête en arrière, les yeux fermés et la bouche entrouverte, déjà stimulée par la simple expectative de ce que sa compagne blanche s’apprêtait à faire. L’eau s’y engouffra immédiatement, mais elle ne s’en préoccupa pas, se contentant de chasser le liquide à intervalle régulier en le faisant couler le long de ses joues. Redheart commença à titiller du bout des lèvres le clitoris de la fermière, lui arrachant de profonds soupirs d’aise, mais continua à descendre tout de suite après. Elle déposa une série de baisers sur le sexe d’Applejack, d’abord léger, effleurant à peine du bout du museau la fourrure à cet endroit, plus de plus en plus forcés, profond, jusqu’à sortir la langue pour la faire pénétrer la ponette qui se crispait à mesure que son plaisir montait. La ponette blanche était couchée entre les jambes d’Applejack, le corps à moitié hors de la cabine de douche, et s’affairait avec douceur à rendre à son amante ce qu’elle lui avait donné quelques minutes plus tôt. Elle finit par approcher un de ses sabots, afin de pouvoir en même temps continuer d’embrasser le réceptacle de son amour, et de stimuler l’organe destiné uniquement à fournir du plaisir, tâche qu’il accomplissait avec brio. Applejack sentait que la quasi-totalité de ses muscles était tendue sous l'ineffable sensation, et, sans qu’elle n’y pense vraiment, un de ses sabots cessa de lui servir d’appui pour pouvoir caresser la crinière, la nuque et le visage de sa bien-aimée. Redheart leva les yeux vers elle au moment où Applejack, luttant pour préserver un peu de lucidité, avait ouvert les siens pour la regarder. Elle avait le museau toujours baissé entre ses jambes, et ses yeux plongeait dans les sien à travers sa crinière mouillée alors que sa langue sortie continuait de la satisfaire. C’était un tableau touchant, un spectacle qui fit manquer un battement au coeur de la fermière. Elle retomba amoureuse à cet instant précis, comme si son amour pour l’infirmière n’était pas déjà confirmé. Puis un mouvement de celle-ci lui envoya une vague de plaisir, et Applejack se cambra alors que sa vision se voila un court instant, sans qu’elle ne puisse dire si cela était dû à une fermeture inopinée de ses paupières, ou d’une perte de lucidité plus importante. Elle sentait quelque chose monter dans ses entrailles, et reconnaissant cette sensation, elle se mit à caresser plus vigoureusement la nuque de sa partenaire, lui indiquant qu’elle était à son tour au bord de la jouissance. Redheart ne répondit rien, mais son rythme s’accéléra, faisant monter l’orgasme plus rapidement. Applejack sentit les muscles de ses jambes se contracter, et elle entoura le haut du corps de son amante avec ses pattes postérieures. A son tour, elle se mit à avoir des spasmes au niveau du bassin alors que son corps en réclamait toujours plus. Puis toute résistance céda, et, crispée au-dessus de sa compagne, Applejack se laissa aller à l’orgasme. Sa bouche ouverte laissa échapper un râle alors qu’elle perdait temporairement toute connection avec ses sens, uniquement lié au monde par le plaisir qui lui brûlait les entrailles. Son sabot caressait toujours avec une nouvelle tension la crinière de l’infirmière, qui avait cessé son ouvrage, sans toutefois bouger son museau, les yeux clos comme pour partager ce moment avec la ponette orange. Cela dura quelques secondes, puis la tension se dissipa pour laisser place à une immense sensation de relaxation. Applejack se laissa aller en avant, penchée sur son amante, lui caressant la tête avec ses deux pattes avant. Puis, après un court temps, elle lui prit le visage en coupe pour l’amener au sien, et elles partagèrent un long et profond baiser.   Quand elle sortit de l’hôpital quelques minutes plus tard, après une véritable douche en compagnie de l’infirmière, Applejack ne put s’empêcher de jeter un regard en arrière. Elle ne vit pas Redheart, sûrement déjà occupée par ses urgences en tout genres, et ce fut avec un léger regret qu’elle tourna les sabots pour rejoindre sa ferme, et ses amies qui l’attendaient, sûrement inquiètes. Mais elle se fit une promesse. Ne plus jamais oublier celle qui méritait à chaque instant d’occuper ses pensées.